Présentation de la société INEXOM, et de son fondateur Loïc Da Silva.
+ Quel est ton parcours?
J’ai effectué un BTS Charpente Métallique à Lyon et une école d’ingénieur au CUST (Polytech’) à Clermont-Ferrand. J’ai travaillé deux ans en B.E. puis un an chez un charpentier. J’ai créé Inexom en 2014 avec la volonté de pouvoir dédier mon temps aux sujets qui m’importent.
Un des sujets est l’APK, l’association de la promotion de l’enseignement de la construction acier, dont je suis le Vice Président. Je suis convaincu que la clé de la réussite d’un secteur d’activité dépend des jeunes générations qui arrivent et qui font la richesse du métier. Je souhaite redéfinir le rôle de l’entreprise dans l’éducation des jeunes. Il faut pouvoir donner le goût du métier, former les générations futures et pas seulement bénéficier de leurs compétences acquises à l’Ecole. J’ai souhaité m’impliquer dans l’APK, par reconnaissance envers mes professeurs, en les aidant à renouveler le programme du BTS Charpente Métallique et dissoudre la frontière entre le monde professionnel et le monde académique.
+ Quelle est l’histoire d’Inexom?
La société Inexom a été créée en 2014, à la base comme Bureau d’Etude spécialisé en Charpentes Métalliques (acier, aluminium). Aujourd’hui Inexom étend son champ de compétence à l’enveloppe du bâtiment et aux multiples matériaux courants (béton, bois, acier, etc…) et moins courants comme la conception de structures en verre.
Les principales activités du bureau sont les calculs et plans d’ensemble pour tous type de construction, Génie Civil, bâtiments. Nous intervenons à toutes les phases avec une spécialité en exécution et diagnostic structurel d’ouvrages existants.
Notre B.E. compte 8 collaborateurs, a ouvert une agence à Clermont-Ferrand en 2017 et prévoit dans ouvrir une autre à Paris ou Bordeaux dans les prochaines années.
+ Quelles sont vos ambitions?
Même si je n’ai pas baigné dedans, j’ai pour ambition de développer au sein du B.E. des compétences fortes en analyses numériques aux éléments finis pour tous les matériaux. En effet, nos clients et interlocuteurs nous demandent des calculs de plus en plus complexes. Les structures ne sont plus traditionnelles et il devient délicat de pouvoir les justifier correctement et rapidement.
On souhaite devenir un acteur de référence sur l’enveloppe des bâtiments, car les marges se réduisent de plus en plus pour les charpentiers en structure. C’est sur l’enveloppe qu’ils peuvent l’augmenter car les questions sont plus complexes: structure de façade, étanchéité, thermique, etc… Aujourd’hui il faut un B.E. qui puisse faire les calculs et le calepinage en 3D. Pouvoir faire du vrai BIM en clos couvert. (renseignement des paramètres structurels, thermiques, acoustiques… )
Un autre thème qui m’intéresse est celui de la réalité virtuelle/réalité augmentée. Ce n’est pas juste un jeu ou un outil marketing, mais bien un outil qui peut avoir une vraie utilité au sein d’une entreprise pour former les jeunes générations, aider à la compréhension des structures, et anticiper les difficultés. Ce que je souhaite en tant que B.E. c’est d’être en contact avec les monteurs en charpente métallique, en particulier les jeunes, pour échanger sur les méthodologies de montage grâce à l’objet virtuel et anticiper les problèmes sur chantier. La réalité virtuelle permet de rétablir le contact et le respect mutuel dans un cadre ludique.
+ Comment avez-vous entendu parler de STRAINS ?
En mars 2017, l’APK a organisé les 3ème assises de la construction métallique. A cette occasion, Luciano Tosini de Strains avait fait une présentation qui nous avait vraiment séduite. Nous avions été marqués pas les résultats très visuels de DS STEEL.
+ Vous êtes un des premiers clients de DS STEEL, pourquoi avoir choisi cette solution ?
DS STEEL permet une visualisation très claire de la déformation des attaches boulonnées quelconques. On distingue où se trouvent les vulnérabilités : boulons, soudures, platines, profilés. Cela conforte sur la compréhension des assemblages. De plus, l’outil permet le calcul d’assemblages qu’on n’arrive pas à calculer classiquement avec les formules de l’Eurocode. Enfin, le fonctionnement à la rupture des assemblages est quelque chose qu’on n’a jamais vu par ailleurs.
+ Comment cela s’inscrit dans le développement de votre B.E ?
Chez Inexom, les ingénieurs calculateurs ne sont pas spécialistes des éléments finis (E.F.) , car il est difficile de trouver un bon ingénieur spécialiste en Génie Civil et en modélisation mécanique. Et puis ce n’était pas dans nos habitudes, on se débrouillait avec des formules empiriques. Le problème est que cette approche ne marche pas tout le temps, voire marche de moins en moins. Le développement des logiciels Strains tombe à merveille. Même si on n’est pas spécialiste des E.F., on sait analyser les contraintes, les déformations, les vulnérabilités issues de DS STEEL. Strains peut vraiment être un partenaire et nous accompagner pour nous aider à modéliser et à mieux comprendre certaines configurations non traditionnelles.
+ Vous avez pris un deuxième abonnement six mois après avoir pris le premier. Pour quelles raisons ? Quelles sont vos ambitions en terme d’étude ?
Nous avons la volonté de nous mettre vraiment à la simulation. Aujourd’hui, nous sommes trois calculateurs et commençons à étudier des projets de plus en plus compliqués. Il y a toujours deux, trois assemblages qui ne sont pas traitables avec les normes classiques. J’ai pris un deuxième abonnement pour que l’on puisse développer une vraie compétence. Lorsqu’on est deux, on peut même programmer des séances en fin de semaine pour rendre l’apprentissage ludique et pouvoir s’aider mutuellement.
+ Quel est pour vous l’intérêt d’une solution Cloud et d’un abonnement en SaaS (Software as a Service) ?
Je trouve cela très pratique que le logiciel soit en ligne, sur des serveurs sécurisés. Tes modèles et résultats sont accessibles n’importe où, tu n’as pas à te soucier d’avoir des ordinateurs très puissants ni à faire des sauvegardes de tes modèles, il faut juste se connecter à un navigateur web.
Chez Inexom, nous voulons avoir une utilisation régulière de DS STEEL, c’était donc plus avantageux de s’abonner à l’année. Mais un autre B.E. peut simplement prendre pour quelques mois lorsque le projet se présente et qu’il souhaite gagner du temps.
+ Aurélien Collange, tu es ingénieur calcul chez INEXOM, quel est ton retour sur DS STEEL?
DS STEEL est un outil qui me permet de sortir du cadre conventionnel tout en étant rassuré, en pouvant visionner les mécanismes de rupture comme je les avais imaginés ou non.
Si comme Inexom, vous souhaitez sortir du cadre conventionnel pour la conception et la vérification des attaches métalliques:
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